mardi 28 juin 2011

"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"

Lavoisier avait raison: ici, tout ce qui provient de la nature est soigneusement conservé, puis, transformé en outil ou en produit, voire en œuvre d'art. Un exemple: combien d'entre nous aurait déjà élagué cette belle botte de bambous (qui, soit disant, faisait de l'ombre sur le vasistas des toilettes du voisin...) ?
Au Vietnam, les tiges de bambou font pratiquement vivre un village entier (il ne faut pas oublier le tourisme): le village de Canh Hoach est spécialisé dans la fabrication des éventails et des cages à oiseaux, assemblées à partir de bambous comme celle-ci par exemple:

On en trouve de toutes les formes. Elles intègrent des éléments scupltés en os, sont agrémentées de miniatures en porcelaine et d'un élégant crochet en bronze ouvragé. On en rencontre souvent dans les rues, devant les échoppes (peut-être une manière d'attirer le client ?) En tout cas, elles renferment généralement de beaux oiseaux (parfois huppés).  

une vraie œuvre d'art !

2 commentaires:

  1. Franchement, c'est pas la peine d'aller au Vietnam pour voir des bambous.... yen a plein mon jardin !!
    Je vois que Madame commence à philosopher !!

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  2. Attention, Claire débarque (pire qu'une Pauline affamée face à un menu italien !!)

    Si tu voyais l'épaisseur des tiges de bambou et leur hauteur, tu ferais moins la maligne avec tes brindilles au fond du jardin ! (non mais ! ;-) )

    PS: au fait, tu ne m'as pas répondu à propos de mon don (bienveillant et charitable) de classeurs... (t'inquiète, ils sont assez hauts pour capter toutes les mauvaises ondes !)

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